LA SEMA

La SEMA propose dans le cadre du mois du film documentaire une programmation de films sur les métiers de la mode, du 7 au 30 novembre 2006.
La programmation électrique aborde à la fois les techniques et les matériaux, mais aussi l’histoire de la mode et la création contemporaine.
A noter que la SEMA possède une collection de plus 600 films documentaires sur les métiers d’art, consultables sur rendez-vous.
Nos élèves de terminales STI et de BTS DMTE ont ainsi pu découvrir en images la conception d’une collection de haute couture de K. Lagerfield pour Chanel, depuis les premiers croquis jusqu’au défilé final, mais aussi les secrets de fabrication complexe de la dentelle de Landry…
23, avenue Daumesnil – 75012 PARIS

EXPOSITION BALENCIAGA

Stéphanie Valentin et ses étudiants ont vu l’exposition Balenciaga au Musée de la Mode et du Textile.
Lieu de l’exposition : Musée de la Mode et du Textile – 107, rue de Rivoli – 75001 Paris
jusqu’au 28 janvier 2007.
Quelques mots sur l’exposition :
L’Exposition retrace la carrière de Cristobal Balenciaga, couturier de génie qui avait une maison à Paris en 1937.
Cet autodidacte intransigeant, qui apprit la couture en décortiquant les modèles de Madeleine Vionnet ou Elsa Schiaparelli fut très vite surnommé « roi de la couture parisienne ».
A la recherche de la « robe parfaite », il réinventa un nouveau dialogue entre le corps et le vêtement, sa parfaite maîtrise de la coupe donnant naissance à de nouveaux volumes.
Lui qui aimait à dire : « un couturier doit être architecte pour les plans, sculpteur pour la forme, peintre pour la couleur, musicien pour l’harmonie et philosophe pour la mesure » fermera sa maison en 1968, alors même que les fondements de l’industrie du vêtement subissent une profonde mutation.
L’Exposition se termine par la présentation des dernières collections de la maison Balenciaga reprise en 1997 par Nicolas Ghesquière, jeune directeur artistique, dont les modèles proposent une relecture pertinente et assurent la continuité de l’esprit Balenciaga.

VISITE DE NOTREDAME ET DE LA SAINTE-CHAPELLE

Sous la conduite et les explications de leur professeur d’histoire-géographie, les élèves de Seconde sont allés visiter Notre-Dame et la Sainte-Chapelle.
Notre-Dame
Edifiée à partir de 1163 ; la cathédrale de style gothique primitif a été construite sur l’île de la cité. Cet endroit fort symbolique fut habité à partir du 4e siècle après Jésus-Christ par la tribu celte des Parisii qui donna d’ailleurs son nom à Paris autrefois appelée Lutèce.
Les trois portails révèlent l’importance de la Trinité dans la religion chrétienne.La visite extérieure serait incomplète sans la superbe galerie des rois qui a été reconstruite par Viollet-Le-Duc qui entreprit la tâche titanesque de reconstruire ou plutôt de restaurer ce haut lieu du catholicisme.
L’intérieur de la cathédrale impressionne par ses dimensions, la longueur est de 135 mètres, la largeur de 45 mètres et la hauteur de 35 mètres.
Les chapelles latérales sont ornées par des tableaux classiques qui datent de l’époque de Louis XIII et de Louis XIV.
La Rosace Nord originale apparaît comme l’un des joyaux de la cathédrale. C’est un véritable livre qui reproduit parfaitement l’ancien et le nouveau Testament.
Quant au trésor, il contient la couronne d’épines de Jésus offerte par Saint Louis à la cathédrale, le manteau de couronnement de Napoléon Bonaparte. Ce dernier se proclama Empereur des Français le 2 décembre 1804.
La célèbre cathédrale gothique fut aussi le lieu où se déroula le mariage de la Reine Margot et d’Henri de Navarre, le futur Henri IV.
Au milieu du XIXe siècle Napoléon III épousa Eugénie de Montijo, n’oublions pas que Paul Claudel connut la Révélation Suprême dans ce lieu sacré la nuit de Noël.

La Sainte-Chapelle

Elle fut construite de 1246 à 1248, elle séduisit d’emblée les parisiens par sa légèreté et son élévation. Malheureusement la châsse disparut sans la révolution et les statues royales furent découronnées. Elle fut restaurée à partir de 1841 par Duban, Lassus et Viollet le Duc.
La Sainte Chapelle comprend superposées : une Chapelle Basse et une Chapelle Haute ; il s’agit d’ailleurs de la première Chapelle à deux étages.
La chapelle de la Trinité de Fontainebleau ainsi que la chapelle Royale de Versailles s’inspirent du joyau gothique.
Le porche de la chapelle Basse, décoré au XIXe Siècle est consacré à la Vierge.
Ces deux chapelles sont sculptées de feuilles et de fleurs que les habitants de l’Ile de France peuvent rencontrer, la Rose, l’aubépine, le chardon, le chêne.
La Sainte Chapelle est connue dans le monde entier pour la beauté de ses vitraux ; on peut admirer quinze fenêtres avec mille scènes aux couleurs resplendissantes. Le rouge en particulier a fasciné et subjugue encore des milliers de visiteurs.
Au moyen-âge, quand on buvait un vin exquis, on avait coutume de dire « il a la couleur de la Sainte Chapelle ». Les premiers vitraux sont consacrés à l’Ancien Testament.
La grande Rose domine le portail et illustre l’Apocalypse de Saint Jean.
Il faut également savoir que la chapelle Haute communiquait avec les appartements royaux par la Sacristie et une galerie.
En somme la Sainte Chapelle est l’un des véritables fleurons de l’art gothique, elle est avec Notre Dame le témoignage le plus éclatant de la période historique qu’on appelait « l’âge de la Foi ».